Le canton de MOUTHOUMET

Le canton de Mouthoumet, est entièrement compris dans les limites de l'ancienne viguerie de Termenès.

Son territoire dépendait de l'ancien diocèse de Narbonne et de l'Archiprêtré des Corbières.

Situé au sud-est de Carcassonne, au Sud de LAGRASSE, fait suite à ce dernier et se trouve comme lui, situé dans les Corbières.

Son sol est aride et pierreux. On y cultive cependant le blé, le seigle, l'avoine, l'orge et la paumelle, un peu de maïs, des lentilles, des pois, des fèves et des pommes de terre.

Cette montagne est très déboisée; les bêtes à laine qu'on y élève en grande quantité, s'opposent au reboisement de la contrée.

Les mines de fer, de manganèse, de marbre, sont nombreuses dans ce canton.

Le canton de Mouthoumet a été créé par la loi du 13 Brumaire de l'an 10. Autrefois, il formait deux cantons, dont BOUISSE et FELINES étaient les chefs lieux.

Le 4 novembre 1801, le canton de Mouthoumet sera composé des municipalités de :
ALBIERES, AURIAC, BOUISSE, DAVEJEAN, DERNACEUILLETTE, FELINES-TERMENES, LAIRIERE, LANET, LAROQUE de FA, MASSAC, MONTJOI, MOUTHOUMET, PALAIRAC, SALZA, SOULATGE, TERMES, VIGNEVIEILLE et DURFORT, VILLEROUGE-TERMENES.

ALBIERES

ALBIERES, ce joli petit village, est situé à l'entrée des Corbières à proximité de la route qui rejoint COUIZA à MOUTHOUMET. Perché sur une colline entourée de montagnes boisées, d'où l'on peut admirer un merveilleux panorama. La commune, a pour limites : Au Nord BOUISSE, à l'Est AURIAC et LANET, au Sud FOURTOU et ARQUES à l'Ouest.

Il y a presque deux siècles, ALBIERES, comme la plupart des autres villages de la Haute Corbière, vivait en autogestion. La principale ressource, étant l'élevage d'ovins. Les attelages de bœufs, étaient utilisés pour le labourage, plutôt que le cheval. Le commerce, étant peu développé, la vente ou le troc, se faisait avec les communes avoisinantes.

Ce n'est qu'à partir du milieu du XIXème siècle, avec la création des routes, que le commerce pu réellement se développer et se diversifier. Ce qui eu pour conséquence une poussée démographique importante. A ce sujet, il est intéressant de lire l'article de Pierre BASCOU paru dans le bulletin de la SESA en 1994 tome XCIV "La vie à ALBIERES, à la fin du XVIIème siècle à partir de trois inventaires après décès".

Historique
La première mention, date de 1131 Amiel d'AURIAC, fait hommage à l'archevêque de Narbonne pour ce qu'il possède à ALBIERES et AURIAC.

Nous ne savons pas ce qu'il advint de ce fief pendant la croisade contre les Albigeois. D'après l'abbé Louis ASTRUC, le château, aurait été abandonné quand les occupants, apprirent la chute de TERMES.

En 1557, Audoin de CHATEAUNEUF, seigneur d'ALBIERES, fait hommage au même archevêque.

En 1669, Jean-Pierre d'HAUTPOUL, est seigneur d'ALBIERES.

Patrimoine

Le château
Situé au point culminant du village, le château, a une autre conception, que les forteresses de la région. Il a la forme d'un pentagone irrégulier. De l'enceinte il ne reste que quelques pans de murs atteignant par endroits cinq à six mètres de haut et ils sont tapissés de lierre, Au Nord et au Nord-Ouest les murs se trouvent au niveau du sol. Sur le mur Sud, nous trouvons gravés dans la pierre quelques gravures qui semblent avoir été faites au burin.  En contrebas, au Sud Ouest, la porte d'entrée est presque entièrement conservée. A l'Ouest, nous devinons les restes d'un donjon carré de petites dimensions.
La cour intérieure, ne peut pas nous donner d'indications sur son aménagement au moyen âge. Elle a été modifiée par des bâtiments relativement récents.

Le castrum :
La découverte, est attribuée à Monsieur FLOUTIE.  Cette découverte, n'a pas été fortuite. Elle est due grâce aux récits d'une dame âgée (Irma DELFOUR) qui vivait au début du XXème siècle et qui venait faire les moissons chez les parents de Monsieur FLOUTIE.
Cette dame, parlait beaucoup du passé. Elle racontait, que lorsqu'elle travaillait sur les pentes du château, elle trouvait fréquemment des bases de murs et des tuiles.
Description du site :
Le site est actuellement composé de deux grands ensembles. Le château, décrit plus haut et le castrum.
Le castrum, cette enceinte beaucoup plus vaste que celle du château, se présente sous la forme d'un polygone irrégulier qui épouse le dénivelé du terrain et délimite un espace construit d'environ 7000 m2. On ne sait pas à l'heure actuelle, ce qu'était le castellum primitif avant la construction du château du Xlllème siècle, ni s'il était situé au même endroit. L'enceinte villageoise semble à première vue parfaitement homogène et pourrait de ce fait avoir été édifiée d'un seul jet sous l'autorité d'un commanditaire seigneurial. Il faut toutefois rester prudent à ce sujet car la construction est à peine visible dans la partie centrale du côté Est. Les accès primitifs, quant à eux, pourraient selon nous se situer sur trois côtés :
A l'ouest, une porte a été repérée grâce à un trou de fermeture (emplacement de la barre coulissante en bois) situé dans l'épaisseur de l'enceinte villageoise qui conserve à cet endroit une hauteur avoisinant les huit mètres. Cet accès est localisé à gauche et en contrebas de l'entrée actuelle du château (qui se fait par le pan écroulé à l'Ouest), et semble être en relation avec le chemin qui gravit en pente douce le flanc nord de l'éperon..
Au centre de l'enceinte est, des perturbations dans le tracé du rempart semblent indiquer un accès possible vers le cours d'eau situé au pied de l'escarpement rocheux qui supporte le château.
Au sud, une sortie donnant sur un chemin menant à un ancien moulin a pu être pratiquée au milieu de la courtine.
Au nord, par contre, nous n'avons noté aucune trace d'accès dans le mur du rempart.
Cette enceinte est globalement assez bien conservée pour en faire le relevé d'ensemble qui ne pourra cependant être entrepris qu'après un débroussaillage intensif. Les pans ouest, perpendiculaires à la pente du terrain, présentent un couronnement en" escalier" qui permettait de maintenir la même hauteur de mur vis à vis de l'extérieur tout en économisant les matériaux de construction. A l'heure actuelle, l'état des recherches ne nous autorise pas à affirmer que ces courtines étaient dotées de dispositifs sommitaux de défense active tels que des coursives charpentées ou des hourds. Les pans ouest possèdent par ailleurs de nombreuses ouvertures (gours, boulins, archères ?) ainsi qu'un solin ou rebord d'étage. Par endroits, leur élévation peut atteindre huit mètres, mais le remblai dû aux terrasses de cultures modernes laisse à penser que leur véritable hauteur est encore plus importante.

Pour plus d'informations, consulter la communication de Monsieur Marcel FLOUTIE et Marie Elise GARDEL "Le castrum d'ALBIERES étude préliminaire" Bulletin de la SESA tome XCVII 1997.

La chapelle Notre Dame des sept douleurs
A une centaine de mètres à l'est de l'église se trouve une chapelle du XIXème siècle. Cette chapelle aurait remplacée une plus ancienne autrefois située contre le cimetière. Elle abrite une statue de bois représentant la Vierge tenant le corps du Christ.
Selon une vieille histoire orale, cette statue aurait été jetée dans le ruisseau pendant la Révolution. Récupérée et cachée par la famille VILLEFRANQUE qui l'aurait ainsi sauvée. La famille VILLEFRANQUE, est une des familles les plus vieilles d'ALBIERES.

L'ancienne église Saint Just Saint Pasteur
A 1,5 km., au Sud Ouest du village se trouvait jusqu'à la fin du XVIIe siècle une église dédiée à Saint Just et Saint Pasteur. Cette église qui a les mêmes patrons que la cathédrale de Narbonne, devait exister vers 1131, puisqu'un village ou un hameau portait ce nom à cette date. Il semble qu'elle ait fait office d'église paroissiale au XVIIIe siècle.

JONQUAIROLLES
JONQUAIROLLES était au Moyen Age un fief qui devait comprendre toute la partie ouest de la commune d'Albières.

JONQUAIROLLES fut donné par Olivier de Termes à l'abbaye de FONTFROIDE
En 1252, l'abbaye de FONTFROIDE fait don de ce fief à l'archevêque de NARBONNE.
Ce fief, sans doute important est depuis devenu un très beau bois compris dans la forêt domaniale du RIALSESSE. Perdu dans ce bois se trouvent les ruines de l'important hameau de JONQUAIROLLES.

Etat Civil

Les registres paroissiaux, commencent à partir de 1692. Pour tous renseignements, concernant la période 1692-1792, me contacter.
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AURIAC

Ce village, est situé sur une colline boisée dominant la vallée. Il est adossé aux ruines de l'ancien château fort plantées sur le sommet d'un rocher escarpé produisant dans le lointain un effet des plus impressionnants. Le château, bâti au xème siècle, restauré au xvème siècle, était vaste, solidement et régulièrement construit, malgré les inégalités du site qui le supporte. Du côté de l'orient, il domine un précipice extrêmement profond, inaccessible.

Une triple cascade tombe du haut du précipice, se brise en bondissant sur les rochers détachés du flanc de la montagne et va se perdre dans l'Orbieu. Cette chute d'eau, l'une des plus élevées des Corbières, est fort remarquable.

Petit historique du château.
Le château fut vendu en 1070 par Rangarde, comtesse de CARCASSONNE, en faveur de Raymond, comte de BARCELONE.

1107, Une bulle du Pape Paschal II, confirme l'archevêque de NARBONNE, dans la possession d'AURIAC.

1121, Bernard ATTON vicomte de Carcassonne, fit hommage à Richard, archevêque de Narbonne, de la terre d'AURIAC, au pays de Termenès.

1124, Pierre Raymond de AURIAC, cautionne Raymond de DURFORT, pour la paix et trêve, conclue avec Bernard ATTON, vicomte de CARCASSONNE.

1140, Acte par lequel Amélius, fils de Laurete, promet à Roger, fils de Cécile vicomtesse de ne pas lui ôter le château et tours d'AURIAC

1152, Raymond de TRENCAVEL, vicomte de BEZIERS règle les différents survenus entre les chevaliers des tours et château d'AURIAC, dont il était le seigneur.

1157, Charte de Louis le jeune, qui énumère le château d'AURIAC, parmi les concessions, qu'il reconnaît et confirme à l'archevêque et à l'église de NARBONNE.

En 1784, Guillaume de VIC était seigneur d'AURIAC.

Patrimoine.
AURIAC, possède un patrimoine architectural et naturel très riche :
Le moulin en ruine sur le Laurio situé à 200 mètres au Nord Est du village.
L'ancienne plâtrière située à 1,8 kilomètre au nord est du village.
Le hameau de Savignan à 1,5 kilomètre de l'ouest sud ouest du village
Le château et sa chapelle.
L'église paroissiale Notre-Dame.
La chapelle de la grave à 1,3 kilomètre du village.
Forge Catalane "Las Carbouniéros".
Au nord est du village se trouve les cascades et les grottes de Laurio et les anciennes carrières de gypse rose.
Les grottes sud de l'Auradieu au sud ouest du village et la grotte Nord de l'Auradiau au sud sud ouest du village
Mines de cuivre argentifère et mines de baryte.
Fabrique de pipes et d'objets en bois sculptés, Monsieur Marius PECH en fabriquait en 1907.
L'Horte, au bas d'AURIAC, dans la plaine.
Maison forestière.
Grotte à stalactites à Marcus.

Forge Catalane - "Las Carbouniéros".
An 1776, A AURIAC, un peu au dessus de LANET, il y a une forge qui a ses bois affectés, appartenant au propriétaire de la forge ; ce qui n'empêche pas qu'on n'y reçoive journellement une quantité de charbon que les habitants des communautés circonvoisines y apportent, parce que les maîtres de forges n'ont garde de toucher aux bois affectés à cette forge et en faveur desquels ils ont obtenus cet établissement.

Cette forge, est située dans des sites affreux entourée de montagnes d'un accès difficile. En 1802, elle appartient au sieur MONTAZELS, puis à Monsieur DAVAUX en 1818. Cette usine, ne peut rouler, que par le secours des eaux pluviales ; cette circonstance, lui permet de travailler tout au plus quatre mois dans l'année. Le combustible, semble devoir y devenir rare à cause des dévastations qui s'exercent journellement sur les bois propres à la carbonisation.

En 1800, la consommation, était de 4800 quintaux de mines et 4800 quintaux de charbon de bois.

Etat Civil
Les registres paroissiaux, commencent à partir de 1717. Pour tous renseignements, concernant la période 1717-1792, me contacter.
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BOUISSE

BOUISSE est situé dans une agréable vallée entourée de montagnes boisées aux crêtes rocailleuses curieusement découpées et d'une perspective admirable. Immense commune, BOUISSE, se compose d'un certain nombre de hameaux et de fermes dont Font-de-Razouls, Salagriffe, Saint-Pancrasse qui sont attestés dès le Moyen Age, et d'un village au centre d'un des plateaux les plus élevés des Corbières. La commune tire son nom des buis.

Le village semble formé de deux ensembles aux limites imprécises un village rue le long de l'ancien chemin de Font de Razouls ; un autre ensemble de maisons plus ou moins groupées autour du château.

Entre les deux on trouve l'église, quelques rares maisons anciennes, et un certain nombre de bâtiments récents liés à l'élevage des bovins et des ovins. Le village était autrefois entouré de croix de rogations.

En 1791, BOUISSE fut chef-lieu de canton et le siège d'une brigade de gendarmerie.

BOUISSE, remonte à l'époque Carlovingienne. Le village est concédé en 842 par Charles le Chauve à un de ses vassaux, nommé MILON.

Le château
Le château est un quadrilatère composé d'un vaste bâtiment au nord, prolongé par deux ailes et fermé par un mur de clôture au sud, chaque angle étant flanqué d'une tour.

Le château actuel semble avoir été construit vers 1660 par la famille de MOUSSOULENS, baron de BOUISSE, en y incluant au nord-est l'ancien donjon de la fin du XIIIe siècle.

En 1128, c'est à la famille de TERMES d'assurer la sécurité de ses possessions dans les Hautes Corbières et notamment de BOUISSE. Mais outrepassant vite ses droits, cette puissante famille aura de nombreuses disputes tout au long du XIIe et du XIIIe siècle pour la possession de BOUISSE et de ses autres villages.

en 1260, Olivier de TERMES, à l'autorisation de vendre à Pierre de VOISINS, baron d'Arques les châteaux de BOUISSE, DURFORT, LANET, MONTJOI.

La seigneurie reste dans la famille de VOISINS, jusqu'à ce que Catherine de VOISINS de MOUSSOULENS fille unique de Gailhard et de Barbe de THEZAN, l'apporte en dot en se mariant à François de Saint-Jean de HONOUX le 10 octobre1592. Celui-ci prit le titre avec les noms et armes de sa femme. Ils conservent à leur tour la seigneurie jusqu'à la Révolution.

Après le décès de Louis II en 1792, le vicomte Jacques Catherine de RAYMOND, entra en possession de la baronnie et du château de BOUISSE. Jacques Catherine, fut maire de BOUISSE de 1799 jusqu'en 1803, le 16 juillet, jour ou il mourut, âgé d'environs 60 ans, sans avoir eu le temps de liquider la succession de Louis II, laissant sa famille dans une situation financière précaire, les biens furent vendus à
Bernard CALLAT de LEUC.

Cependant, le château, n'ayant pas trouvé d'acquéreurs, il fut donc décidé de le vendre en parcelles.

En 1817, une partie de l'aile gauche fut vendue à Jean SOURNIES et un peu plus tard l'autre partie de cette même aile à Jean Baptiste CAMBRIELS et à Marc SOURNIES.

En 1829, une portion de l'aile droite fut vendue à Suzanne JOUVE et aux époux BERNARDE, puis la partie restante de cette aile à Lazare MAURIN.

Restait à vendre la partie centrale. La plus difficile en raison des très grandes salles qu'elle comportait. Elle fut vendue en 1834 à Michel ROGER de BOURIEGE.

La partie centrale, acquise par Michel ROGER, passa par héritage en 1897 à Achille GUIZARD, qui ne tarda pas à racheter la majeure partie des deux ailes du château.

Etienne GUIZARD, fils d'ACHILLE, qui n'habitant plus le château après le décès de son père en 1943 et ne voulant plus continuer a entretenir un bâtiment sans utilité pour lui, le vendit à la famille NELLI de CARCASSONNE en 1951.

L'église Saint Saturnin
C'est une grande église de la fin du XIIIème siècle. L'entrée de l'église au sud de la travée centrale est précédée d'un clocher porche du XVIIe siècle, remanié en 1897.
Dans la nef on peut admirer une belle chaire en bois sur laquelle sont représentés les quatre évangélistes, ainsi que la cuve des fonts baptismaux, datée 1657 et signée G.C. Le choeur est décoré de vitraux du début du siècle.

Saint Pancrasse
A 2,5 km au sud du village, se trouve une petite chapelle romane, dédiée à Saint-Pancrasse ou saint Brancat le saint aux branches.
Elle abrite un beau retable du XVIIème siècle constitué d'une statue du saint encadrée de deux colonnes torses.
Une messe en l'honneur de ce saint est célébrée tous les 12 mai. A cette occasion on décore encore la chapelle de branches.
Autrefois une statue en bois de la vierge décorait le porche. L'on raconte qu'un chasseur lui aurait dit qu'est ce que tu as à me regarder comme ça ? Et lui aurait tiré dessus, séparant presque la tête du tronc. Par la suite ce chasseur aurait été terriblement puni.
A 600 m. à l'ouest, se trouve le hameau de Saint-Pancrasse. On y remarque outre la maison de 1769, la porte d'une grange où le propriétaire, selon une coutume commune dans les Corbières, a cloué des pattes de sangliers.

Etat Civil
Les registres paroissiaux, commencent à partir de 1695.
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DAVEJEAN

Le village, existe depuis le début du Xième siècle, et faisait partie des domaines de la maison de TERMES.  Il est situé dans un agréable vallon où coule le libre.

En 1261, Olivier de TERMES, vend à Saint Louis la terre de DAVEJEAN.

C'est la famille De BARRE, qui a détenu pendant plusieurs siècles, la seigneurie de DAVEJEAN, ainsi que celles de COUIZE et de LAROQUE de FA.

Dans un registre de Maître JOULIA, notaire à VILLEROUGE, on trouve entre 1703 et 1704, des actes de gazaille effectué par Jean De BARRE d'abord seigneur de la Soulane et plus tard de LAROQUE de FA envers certains paysans de la région.

Ces fameuses gazailles, qui endettaient nos pauvres aïeux.

Patrimoine.

Il ne reste malheureusement plus grand-chose pour ce petit village isolé dans le centre des Corbières.

Le château :  Il n'existe plus.

L'église :  Sous le vocable de Saint SATURNIN, date du XIIème siècle. Elle a été restaurée fin du XXème siècle.

La croix :  En direction de Laroque de Fa à la sortie du village, il y a une croix en fer forgé.  Les extrémités sont en forme de trèfle et au centre il y a un cercle ajouré avec le dessin de la croix et l'inscription "INRI 1825 AB A".

Les dolmens de las pintados:  Ils sont situés sur la limite des communes de DAVEJEAN et de LAROQUE de FA. Ils ne sont pas faciles à trouver.

Les grottes :  Celle dite du Garouilla, située au lieu dit le Marcadal, recèle de vestiges encore inexplorés.  L'entée est interdite.

Deux autres grottes, situées aux lieux dits l'Adoux et la Valette, plus petite que celle du Garouilla, servaient à une époque de bergerie.

Etat Civil
Les registres paroissiaux, commencent à partir de 1630.
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DERNACUEILLETTE

Situé dans une agréable vallée et sur un territoire très restreint, DERNACUEILLETTE est traversé par la rivière le Torgan.
 
Ce petit village, divisé par la rivière et un petit ruisseau, comprend d'un coté des habitations, qui longent la route et la rivière, de l'autre, le fort bâti sur le roc, comprenant l'ancien village dominé par le château et l'église, surplombant le Torgan.

Le fort, était entouré de remparts dont on voit des restes.  On y accédait par une porte unique, s'ouvrant du coté de la rivière.

Patrimoine

Le château :  Ancienne résidence seigneuriale, était la possession de la famille d'ARSE au XIV et Xvème siècle.

En 1355 et 1358 Hugues d'ARSE, Chevalier, Seigneur de RIVAROLLES et d'ARNECUEILLEDE, était maître des eaux et forets des sénéchaussées de CARCASSONNE et de NIMES.

Par la suite la Seigneurie passa aux mains de la famille De MONTREDON et d'autres familles.  Elle fut rénovée au cours du XIXème siècle, et était la propriété de la famille DEGRAVE, dont l'origine est très lointaine dans le pays (DAVEJEAN).

L'Eglise :  Sous le vocable de Saint Jacques, semble remonter à la fin du XIIème ou au XIIIème siècle.

Autrefois chapelle du château avec lequel elle communiquait, transformée et agrandie est de style ogivale.

La tombe de l'homme mort :  Elle se trouve dans une vigne, "au lieu dit l'homme mort". Cette tombe ressemble à un dolmen.

La cascade du Bairail : Au Nord-Ouest du village, au bord de la route de MASSAC se trouve une impressionnante et jolie cascade.

Etat Civil
Les registres paroissiaux, commencent à partir de 1638.
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FELINES de TERMENES


FELINES se situe dans un vallon agréable. Arrosé par la rivière du Libre et le ruisseau de Saint-Jean.

Au centre du village, se trouve une importante maison avec un pigeonnier, qui servait autrefois de relais auberge. Celle-ci passe pour avoir accueilli Napoléon III lors de son retour d'Espagne. (Cette maison est surnommée la maison de Napoléon)

L'origine de Félines paraît remonter au xème siècle. Olivier de Termes, qui en était propriétaire s'en dessaisit en 1262.

FELINES était, avant la Révolution, le siège d'une viguerie et cour royale du Termenès. Il a été chef-lieu de canton de 1791 à 1801.

Par ailleurs les Templiers de Peyrens, puis leurs successeurs les Hospitaliers St. Jean de Jérusalem de la commanderie d'Homps possédaient en 1285 une ferme non loin de l'église Notre-Dame, très certainement au lieu dît ,Saint-Jean à l'Est du village.

Dans les environs se trouvent les mines de fer de la Fargasse (La forge) de Récompech et de la Serre de la Matte, qui ne sont plus exploitées depuis 1804.

On y trouve aussi, au lieu dit Lacaune, des carrières de marbre d'une grande valeur.

Il existait autrefois trois moulins à farine.

Patrimoine

L'église: Portail ogival. Retable avec belles colonnes ioniques en marbre.

La chapelle de la Vierge a été fondée en 1860 par Mlle Anne Pla. Les vitraux de cette chapelle, représentant sainte Anne et la Vierge sont remarquables par la beauté du dessin et du coloris. Un blason est gravé dans le bas.

L'ensemble est classé aux monuments historiques et a été rénové dans les années 1980.

Un des curés de l'église de FELINES, M. Jean Charles CAMBRIELS, précédemment curé de VILLETRITOULS, né le 12 mars 1765 à LAGRASSE, où il y est décédé le 11 novembre 1852, a été curé de FELINES de 1825 à 1834. Il était le frère du maréchal de camp, Baron CAMBRIELS.

Face à l'Eglise, il y a une croix en fer forgé sur piédestal en pierre de taille qui doit datée du début du XXème siècle.
Les Gorges de la CAUNE

Les gorges de la CAUNE, sont percées par le Libre dans une masse de calcaire, et sont situées à l'ouest du village, elles constituent un lieu de promenade agréable.

Etat Civil

Les registres paroissiaux commencent en 1633.

Besoin d'un renseignement entre 1633 et 1792, vous pouvez me contacter.
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LAIRIERE


Lairière s'élève sur une colline, au milieu de hautes montagnes, d'où on jouit d'une vue magnifique sur Vignevieille et la vallée de l'Orbieu, arrosée par un affluent de l'Orbieu, le Launo, le village mesure environs cinq cent mètres de long.  De petites vallées fraîches descendent jusqu'à cette rivière. C'est une des rares communes des Corbières possédant des châtaigniers.

Le village de Lairière (villa de Layreria) disputé, au commencement du XIIIème siècle, par le seigneur de Termes à l'abbaye de Lagrasse qui le possédait un siècle auparavant, fut adjugé définitivement au monastère et lui appartint en toute justice jusqu'à la Révolution. Sentence du 23 avril 1351 par laquelle les biens des décédés ou sans enfants, ou proches parents jusqu'au 4e degré, au lieu de Lairière, appartiennent à la fabrique du monastère de Lagrasse.

Le 10 septembre 1365, permission donnée par l'abbé de Lagrasse, aux habitants de Lairière, de faire du charbon moyennant un quintal pour sept, confirmée par arrêt du Parlement du 26 février 1604. Par acte passé en 1407, il fut convenu que l'abbaye de Lagrasse aurait le droit de prendre la hure et le quartier droit de chaque bête fauve, de quelle nature qu'elle soit, dans Lairière et toute la terre de Lagrasse. Cette transaction intervint à cause d'un sanglier pris dans le terroir de Lairière, quoique le dit sanglier eut été levé dans un autre lieu qui n'était pas de la juridiction de l'abbaye.

L'église est située sur le sommet de la colline. Sa construction ne remonte qu'à l'année 1850.

L'ancienne église, Sainte-Marie de Lairière, aujourd'hui disparue, fut visitée en 1416 par Jean CORSIER, vicaire général de l'archevêque de Narbonne.

Un château seigneurial existait à Lairière. II devait se trouver sur le versant de la colline où se voient quelques traces d'anciens murs.

La chapelle Saint Romain

Située à 400 m. du village, dans la vallée la chapelle avait réputation de guérir les enfants qui avaient des difficultés à parler.

Une légende nous rapporte qu'une famille arriva de loin avec son enfant muet. En parvenant en vue de la chapelle, celui-ci se mit à dire :"Voici Saint-Romain". Satisfaits les parents s'en retournèrent aussitôt, mais revenus chez eux ils s'aperçurent que l'enfant ne parlait plus

Le maquis FAÏTA, décapité par la répression allemande.

En 1944, le maquis FaÏta, constamment traqué par la milice et les allemands, abandonne la région de Chalabre ou le 23 mai, il échappe de justesse à sa destruction grâce au sacrifice du jeune Auguste CATHALA âgé de dix neuf ans massacré par les nazis.

Le 26 juillet, recherchant une nouvelle base pour leur formation entre Lairière et Montjoi, les deux chefs de ce maquis André RIFFAUT dit Michel, Joseph ALCANTARA alias Paul et trois autres hommes DONATI, PRATS et BOURGES, tombent sur une colonne allemande venue à leur recherche, à l'ouest de Lairière.

C'est la fusillade à bout portant à un contre dix. DONATI et PRATS meurent sur place, ALCANTARA, d'abord blessé, finit par succomber, BOURGES est fait prisonnier, André RIFFAUT, grièvement blessé est capturé par les allemands et emmené à Carcassonne ou il meurt quelques jours plus tard.

Une stèle, placée sur la D 40, rappelle l'emplacement de ce combat et les noms des victimes.

Etat Civil
Les registres paroissiaux commencent en 1737.
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LANET


Situé à un kilomètre du pont d'Orbieu, le village de LANET est bâti en amphithéâtre aux bords de l'Orbieu sur une verte colline couronnée par un beau château entouré de verdure dont l'effet est des plus agréables.

Assis, au nord, sur un roc escarpé couvert de mousse et ombragé de grands arbres toujours verts. Du côté opposé, il est enveloppé par un large rideau de terrain boisé.

Le château et la terre de LANET étaient possédés du XIIIème au XVème siècle par la puissante famille de MAGE, par les familles des de CASTELLO et des d'ARSE jusqu'en 1576, ensuite par une des plus ancienne famille languedocienne les de GRAVE jusqu'au XVIIème siècle.

Le château passe  aux mains de la famille DAUCERESSES. Par sa mauvaise gestion Marc Joseph DAUCERESSE époux de Jeanne de DONNADIEU, amorce le déclin de la seigneurie.

Enfin Jean BARTHE de  BUGARACH, qui en épousant  le 14 mai 1755, Anne Gabrielle Hyacinthe DAUCERESSE, vivra les heures malheureuses de la révolution avant de décédé le  22  août 1791.

Aujourd'hui le château est une propriété privée.

Etat Civil

Les registres paroissiaux, commencent en 1738.

Les grottes des mitounes.

Situées sur l'Orbieu dans la falaise en aval de Roque Castille, ces grottes ont fait l'objet d'une légende que Blanchot de BRENAS  relate dans son récit voyage dans les Corbières, publié par la France Littéraire de Lyon en 1859.



Légende Mitoune Lanet.htm
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LAROQUE de FA

La Roque de Fa est un agréable village du Termenès arrosé par le Sou.
Le village, comprend deux parties :  le vieux La Roque, bâti en amphithéâtre autour des rochers, dans une situation pittoresque :  l'autre partie, nouvellement construite, longe la route.

La Roque de Fa (Rupe de Fano) porte dans son nom son titre d'origine romaine et hiératique.

Ce lieu, disputé au XIIIème siècle entre les seigneurs de Termes et l'abbaye de Lagrasse fut vendu au roi Louis IX par Olivier de Termes en 1257.

Sur l'un des rochers s'élevait autrefois un château fort. Sur cet emplacement, il y avait auparavant, d'après la tradition, un temple dédié à Jupiter, d'où le nom de Fa.
Il ne reste aucune trace ni du château, ni du temple.

En 1167, Bernard de Balbonne était seigneur de La Roque de Fa. Le commandeur du temple de Notre-Dame de Peyrens rendait la justice à La Roque de Fa (1273-1285)

Françoise d'Arse seigneuresse en partie (1557)

Jean de Montredon, seigneur en 1607

En 1695, Bernard de Barre acquiert du roi la seigneurie de La Roque-de-Fa.

Le domaine de Carcasses était un fief et un hameau. Il fut vendu au roi par Olivier de Termes en 1260. M. André de Barre l'acheta au roi le 6 mai 1666.

Anciens moulins. Il y avait autrefois trois moulins mus par l'eau, dont un servait à fabriquer des tabatières en buis.

Le pan de mur voûté, à cheval sur la rivière, soutenait la conduite d'eau alimentant le dernier moulin. Les infiltrations des eaux ont donné à cette partie de mur un aspect très ancien.

L'église.

C'est un édifice a nef rectangulaire. La nef et le chœur semblent dater du XIIIème siècle, Au XIXème siècle on rajouta à l'édifice deux chapelles, une dédiée à la Vierge, l'autre à Saint Joseph. L'ensemble des fenêtres est habillé de vitraux.

Sainte Marie Madeleine du Carcassès.

Au sud du village se trouvent les vestiges de l'ancienne église paroissiale du hameau de Carcasses, dédiée à Sainte Marie Magdeleine. Aujourd'hui seuls des pans de murs subsistent, perdus dans la végétation.

Etat Civil

Les registres paroissiaux commencent à partir de 1673.
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MASSAC

Le petit village de Massac appelé autrefois Massacum ou Massiacum est situé dans un vallon fertile, sur le ruisseau de Torgan qui se jette dans le Verdouble.

Une mine de jayet y était exploitée anciennement.

En 1215, Massac fut attribué à Alain de Roci, seigneur de Termes, à titre de fief de l'abbaye de Lagrasse.

En 1262  Olivier de Termes fait vente du fief de Massac au commandeur de Notre Dame de Peyrens.

En 1445-1557. les d'Aban sont seigneurs de Massac. En 1539. dénombrement du fief de Massac par Jean d'Aban.

En 1697. Charles de Montredon. seigneur de Massac. avait pour armes " de gueules à un lion d'or hissant "  Avant 1790. Massac appartenait au diocèse de Narbonne.
au XVIIIème siècle. M. de Saint Martin en était le seigneur.

L'église

Sous le vocable de Saint Julien et de Sainte Basilice, l'église de Massac est une annexe de la paroisse de Dernacueillette depuis l'année 1821.

Cet édifice est éloigné du village, sur un lieu élevé, Il est entouré de fondements et de ruines d'anciennes constructions. Cette église est convenable, solidement bâtie, et voûtée.

Archéologie

Cimetière gallo-romain remarquable par un grand nombre d'urnes et de débris de poterie ornée. Trois dolmens dans cette commune : l'un d'eux, situé à deux kilomètres du village, remarquable par ses dimensions et son bon état de conservation. Ce monument est appelé "Table des Maures " fouillé par M. Barnier ingénieur des mines.
Au-dessus de la route de Soulatgé, on a découvert en 1906, de nombreux ossements remontant à une époque reculée.

Ruines d'un ancien château appelé Casteilles près du hameau de Cedeilhan.

Etat Civil

Les registres paroissiaux commencent à partir de 1666. Un renseignement pour la période 1666 - 1792 me contacter.

Une épidémie de suette en 1772.

Une maladie épidémique qui se manifesta pendent l'hiver en plusieurs reprises a Castelnaudary quon nomma la Suette se repandit dans le paÿs au milieu du mois de maÿ et fit beaucoup de ravages cetoient les jeunes gens les plus robustes quelle enlevoit dans deux ou trois jours elle se manifestoit dans les uns par une douleur aux jambes aux autres aux reins et a d'autres par un grand mal de tette la fièvre étoit ardente et les malades transpiroient d'une force extraordinaire la crainte et la terreur en tua plus que la maladie comme le temps étoit chaud tous fermoit les chambres et l'on couvroit extrèmement les malades ce qui en suffoquet plusieurs. Je fus attaqué de cette maladie moÿ même je transpirois pendant trois jours sans me couvrir qua mon ordinaire la coitte et le matelas en etoient moite et je me levois le troisième jour pour servir de médecin spirituel et temporel a ceux qui etoient attaqués j'imposois une boisson avec un peu de canfre et une poignée de genivre et du bon vinaigre et autres aromattes j'en donnois une cuillére au malade quelque fois deux et sil survenoit des coliques ce qui étoit commun je leur donnois une cuillère enfin des que la fièvre diminuoit je les fesois lever du lit et il n'en mourut plus. Pautard ( curé de Massac)

Relevé dans le registre B.M.S de Massac
Texte déposé par Pierre Bascou sur le site AÏE AÏE AÏE MES AÏEUX !!!

http://perso.orange.fr/j.marchal/anecdotes/petitehist.html
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MONTJOI

Montjoi est situé sur un coteau de la vallée de l'Orbieu. Les environs, d'un aspect agréable et pittoresque, renferment des sites très intéressants.

On y trouve des carrières de marbre et des mines de fer spathique dont les gîtes puissants n'ont été que faiblement exploités et dont un filon traverse le lit de la rivière d'Orbieu. On y remarque aussi des indices de mines de houille.

Moulins sur l'Orbieu, en amont et en aval du village. Ruines intéressantes. Gorges de Montjoi traversées par la route et creusées par l'Orbieu. Entre Lanet et Montjoi. Très curieuses. Source abondante.

La terre de Montjoi a appartenu à la maison de Mage depuis la moitié du XIIIème siècle jusqu'en 1414.

Elle passa à cette époque dans la maison de Voisins et en 1663 par alliance, dans la maison de Saint Jean jusques vers la fin du XVIIIème siècle.

Pour en savoir plus sur l'histoire et le patrimoine du village, visitez le site :
http://www.mairie-montjoi.com/

Etat Civil

Les registres paroissiaux commencent à partir de 1679.
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MOUTHOUMET

Mouthoumet est situé sur un large plateau fertile, d'où on a une vue magnifique sur les divers plans des vertes collines, terminées au sud-ouest par la masse bleuâtre du pic de Bugarach. Il était autrefois entouré de fortifications avec un château fort, aujourd'hui transformé en habitations particulières. On remarque la base d'une tourelle d'angle sur une maison de la place, près de l'ancien portail. Vestiges des anciens remparts.

L'origine de Mouthoumet parait remonter au Xème siècle. En 1167. Bernard de Balbonne était seigneur de Mouthoumet.

La seigneurie et le château de Mouthoumet ont appartenu ensuite à Olivier de Termes, qui les vendit en 1263 au chevalier Raymond d'Aban, chancelier du roi. La maison d'Aban posséda cette terre jusqu'au milieu du XVIème siècle.

En 1580, elle passa dans la maison de Casamajour dont les descendants vivaient à Cournanel vers 1858.

En 1754, Henri de Barre, fils aîné de Cirice de Barre, seigneur de Mouthoumet, résidait avec sa femme, Marie de Barre de Davejean au château de La Roque de Fa. On les désignait : M. et Mme de Mouthoumet.

L'église, reconstruite vers 1856, bénie par Mgr de la Bouillerie, évêque de Carcassonne, le 17 mai 1857, était l'ancienne chapelle du château.

Dans la chapelle sud est se trouve un tableau de la Nativité donné par le gouvernement en 1860.

Dans le chœur, on remarque trois beaux tableaux, peints par Narcisse Salières.

Curiosités.

Cascade de Roquerouge sur le Tréboul.

Grotte de La Clape, massif rocheux sur un plateau dominant la route du col vers La Roque de Fa.

Nombreuses bergeries gallo romaines dans les environs.

Carrières de marbre inexploitées.

Le canton de Mouthoumet a été créé le 4 novembre 1801. Il formait autrefois deux cantons, dont Bouisse et Félines étaient les chefs-lieux.

Etat Civil

Les registres paroissiaux commencent à partir de 1735. Un renseignement pour la période 1735 - 1792 me contacter.
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PALAIRAC

Palairac s'élève en amphithéâtre au bas d'un coteau entouré de hautes montagnes boisées, dans une situation pittoresque. Place publique ombragée, ornée d'une jolie fontaine. Belle avenue bordée d'arbres. Industrie de charbon de bois. Riches gisements miniers de diverses sortes, exploités dès l'époque carolingienne et principalement vers 1830.

L'origine de Palairac remonte au VIIIème siècle. Il fut donné par Charles le Chauve, en 842 à un de ses vassaux nommé Milon, puis, en 876 à l'abbaye de Lagrasse qui le posséda jusqu'à la Révolution.

La propriété des mines de Palairac appartenait, au XIIIème siècle, au vicomte de Béziers et aux seigneurs de Termes.

Le château seigneurial dominait le village. Il ne reste que quelques pans de murs.

Le 18 août 1283. Philippe le Hardi, roi de France, eut une entrevue à Palairac avec Jacques, roi d'Aragon. Le différend des deux rois au sujet de la ville de Montpellier fut réglé et signé dans le château de Palairac. En 1655, les régiments de Candale et de Pilloy dévastèrent Palairac.

Curiosités.

Vieille maison, sur la route, au bord du ruisseau, prés de l'école. Beau portail à plein cintre avec écusson gravé d'une croix. Elle aurait servi aux abbés de Lagrasse à recueillir l'impôt en nature, perçu annuellement. Elle aurait aussi servi de prison.

Pigeonnier, dans le village. Existait en 1687 et payait un abonnement aux abbés. Les pigeonniers ne pouvaient être construits qu'après autorisation des abbés.

L'église, située en dehors du village, sur l'avenue de Tuchan est entourée d'arbres. Elle fut visitée en 1415 par Jean de Corsier vicaire général de l'archevêque de Narbonne.

Etat Civil

Les registres paroissiaux commencent à partir de 1627.
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SALZA

Le village de Salza est situé au milieu d'une petite plaine, à la droite de la vallée de l'Orbieu et auprès d'une source abondante.

La dénomination de Salza est d'origine romaine Par son suffixe anum (Salzanum) combiné sans doute avec le nom de personne. La suzeraineté de ce village fut vendue au roi en 1260, par Olivier de Termes ; cette seigneurie passa bientôt après à la maison de Mage (aujourd'hui éteinte), dont la généalogie constitue à peu près toute l'histoire du village de Salza.

La famille de Mage, originaire de Lagrasse, avait reçu la terre de Salza du sieur Arnaud de Solages, dont la sœur, Pauquette de Solages, avait épousé Bérenger de Mage : ce dernier était viguier de Lagrasse en 1268 : peu de temps après son mariage, il fit réparer le château de Salza et s'y installa avec sa famille. Madeleine de Mage, la dernière héritière, née en 1771, épousa M. de Calmés, seigneur de Rieux en Val, et décéda en 1847. Aymeric de Mage, seigneur de Salza et de Nouvelette. en 1695, avait pour armes " d'azur à une face d'or chargée de trois losanges de gueules ".

Salza était autrefois une paroisse de l'ancien diocèse de Narbonne, aujourd'hui annexe de Lanet, dans le doyenneté de Mouthoumet.

L'église est sous le vocable de Saint Vincent, diacre et martyr d'Espagne. Elle est assez ancienne. Des réparations ont été faites à cette église en 1767 et en 1887. La cure est réunie à celle de Lanet depuis 1807.

Avant 1790, l'archevêque de Narbonne y percevait le quart de la dîme affermé pour 286 livres environ. Jean Bellonis était curé de Salza en 1334. Jean de Mage desservait la paroisse en 1505.

Géologie : carrières de marbre exploitées quelquefois.

Etat Civil

Les registres paroissiaux commencent à partir de 1704. Un renseignement pour la période 1704 - 1792 me contacter.

Le ticket de tombola de Aimé Etienne Joseph Léonce ALQUIE

Lire le récit de Marc GOUTIERRE

Loterie SALZA.htm
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SOULATGE

Soulatgé est situé dans une riante et fertile vallée des hautes Corbières, aux limites des arrondissements de Carcassonne et Limoux et des départements de l'Aude et des Pyrénées-Orientales.

Il est dominé au sud par le col de Brézou et la chaîne rocheuse de Cabronne supportant les vestiges du fort Pierrepagès et les imposantes ruines du château féodal de Pierrepertuse qui se découpent vers l'est.

Les montagnes aux pentes raides et rocailleuses qui entourent le territoire de Soulatgé présentent un curieux contraste avec la verdoyante plaine, arrosée par le Verdouble. s'étendant aux pieds du village.

On trouve à Soulatgé l'exemple le plus frappant de ce que peuvent produire l'initiative, la persévérance et le labeur : cette localité, jadis pauvre, est aujourd'hui dans l'aisance, grâce à la bonne entente des habitants qui se sont constitués en syndicat pour l'établissement des canaux d'arrosage. Malgré de nombreuses difficultés, ils apportent à la terre naguère ingrate une bienfaisante et rémunératrice fertilité. Au Concours d'Agriculture de mai 1899. le Syndicat de Soulatgé a été honoré d'un diplôme d'honneur et d'une prime de 200 francs. (On consultera avec fruit les remarquables études sur " l'Agriculture à Soulatgé ". par M. Victor Allard. instituteur, couronnées d'une médaille de vermeil en 1907.)

L'origine de Soulatgé (Solacio-Solagium) remonte au IXème siècle. Il fut possédé, jusqu'au XIIIèmesiècle, par les comtes de Carcassonne et ensuite par le roi. La seigneurie de Soulatgé appartint de 1345 à 1486 à la maison de Pierrepertuse et par alliance, jusqu'au XVIème siècle, à la maison de Montesquieu.

Le célèbre bénédictin Bernard de Montfaucon fils de Timoléon de Montfaucon seigneur de Roquetaillade et de dame Maria Flouveu est né au château de Soulatgé le 2l janvier 1655. C'est sur la partie de ce château qu'a été édifiée l'église paroissiale ; l'autre partie a été détruite.

Grotte de Giraoudasso dans le jardin du presbytère, sous la colline de Rocateils. Au fond de cette grotte longue de 2 km naît une belle source qui disparaît aussitôt. On suppose qu'elle alimente la fontaine coulant sur la place. Trois autres grottes se trouvent dans la commune de Soulatgé.

Gourg de l'antre : Entre Soulatgé et Cubières. sur la limite des deux communes, à 20 mètres de la route, énorme trou en forme d'entonnoir au fond duquel naît une source qui va sortir à un kilomètre plus loin, vers Soulatgé sous le nom de La Doux, naissance du Verdouble.

Etat Civil

Les registres paroissiaux commencent à partir de 1666. Un renseignement pour la période 1666 - 1792 me contacter.
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TERMES

Voir la rubrique TERMES village de mes ancêtres.
<b>Termes le village de mes ancêtres</b>

VIGNEVIEILLE

Vignevieille est bâti sur les bords de l'Orbieu dans un vallon agréable entouré de hautes montagnes parmi lesquelles celles de La Caune du Berlès et le plateau de Lacamp.

Place publique avec fontaine monumentale en marbre rouge provenant du Berlès.

Place de l'église ombragée de huit magnifiques platanes plantés en 1708.

L'église, d'origine romane. Porte d'entrée plein cintre. Pupitre à ornements gothiques, pied triangulaire, œuvre artistique remarquable. Vignevieille était autrefois paroisse du diocèse de Narbonne. De l'ancien château seigneurial, il reste une partie du donjon formant passage couvert à la base.

Vignevieille (Vinea vetula) remonte au ixe siècle. Il fut adjugé en 1215 à Alain de Roci à titre de fief de l'abbaye de Lagrasse. Il fut repris plus tard par Olivier de Termes qui le vendit au roi de France en 1261. La maison de Mage posséda la seigneurie de Vignevieille du XIVème au XVIIème siècle. Cette seigneurie passa, au XVIIIème siècle, dans la maison de Saint Jean de Bouisse. Le 1 mars 1777, M. G. de Revel conseiller du roi juge roy civil et lieutenant criminel à Narbonne héritier de M. de Saint Jean de Bouisse de Vignevieille, donna les immeubles et les effets laissés par M. de Saint-Jean, aux hôpitaux de Narbonne.

En 1831. Vignevieille comptait 372 habitants.

La montagne de Berlès, située au midi, est de forme conique. Ses flancs semblent sillonnés par le feu : la cime enfoncée, présentant l'aspect d'un cratère, paraît être un produit volcanique.

La cascade de La Caune, à 500 mètres du village, offre un site pittoresque. Au bas de la cascade se trouve la prise d'eau du réservoir alimentant les fontaines.

Durfort, annexe de Vignevieille.

La bataille de DURFORT 23 Juillet 1944

En juillet 1944 les maquisards du corps franc Lorraine se sont réfugiés dans les Corbières autour de la maison forestière de Combe Vigne à 1 km au nord de Durfort. Les allemands qui connaissent l'emplacement du maquis se décident à l'attaquer. Le 23, venant de Mayronnes, ils arrivent à la métairie de la Bernède où ils prennent cinq otages et se séparent en trois colonnes. La première contourne l'objectif par l'ouest et rejoint la route à Durfort pour couper toute retraite par le sud. La seconde rejoint la route à l'est pour couper la retraite vers Saint Martin des Puits. La troisième comprenant le gros de la troupe et les otages attaque à 13h 30 les maquisards d'une hauteur dominant la maison forestière. Il n'y a que 30 hommes dans la maison, les 60 autres étant partis la veille. Les maquisards font rapidement 14 morts parmi les allemands qui s'élancent à découvert. Puis, profitant d'une acalmie ils s'enfuient par un ravin et traversent l'Orbieu, laissant un mort : un jeune maquisard revenu imprudemment récupérer une moto, et un prisonnier, Pons, de Belpech, resté entre les mains des allemands. On peut se douter de leur fureur.
Pendant ce temps là, la première colonne allemande avait fait prisonnière la famille Martinez habitant les dépendances du château de Durfort. Après leur attaque les autres colonnes rejoignent également Durfort et là dépités de leur échec, s'en prennent à la famille Martinez. Grâce à une diversion des maquisards celle-ci peut s'enfuir et échappe ainsi à la mort. En représailles les allemands incendient les bâtiments.
Plus bas le lieutenant Jacques et Joseph Baro restent dans les bois qui dominent la route, sûrs de voir passer les Allemands et de pouvoir les grenader. Mais l'incendie du château leur fait craindre des représailles plus massives et leur donne à réfléchir. Se maîtrisant, Jacques s'abstient de faire un nouveau carton.

A la tombée de la nuit, les autobus ramenant les Allemands à Carcassonne, passent bien au-dessous d'eux, et Baro a toutes les peines du monde à dissuader Jacques de lancer ses grenades.

Cela n'empêche pas les Allemands, en passant à Ribaute vers 22 h. 15, de tirer sur un groupe de jeunes, d'en tuer deux, André Baudouyet Adrien Bringuier, d'en blesser quatre autres, et d'emmener en otage, le jeune Geli.

Aux environs de 23 heures, ils passent à Moux. Des jeunes gens sortant du café s'enfuient à leur vue. Nouvelle fusillade Marcel Raynaud et Joseph Souquet sont tués.

Etat Civil

Les registres paroissiaux commencent à partir de 1701.

1782 Trois documents relevés sur le B.M.S de la paroisse de Vignevieille montrant comme l'on s'y prenait lorsque de grosses lacunes pouvaient apparaître dans les registres suite à la négligence du prêtre chargé de les tenir. Quand le curé est défaillant.

" Du quatrieme aoust mil sept cents quatre vingt deux dans le lieu de vignevieille diocèse de narbonne Sénéchaussée de limoux a la requette des héritiers de Me françois Lafontaine pretre quant vivoit curé dudit vignevieille par devant nous Jean Lacombe avocat en parlement résident a la ville de St Paul commissaire député par monsieur le Senechal de limoux par son ordonnance du vingt quatre juillet dernier et scellée le dit jour a esté procédé a la présente enquette des mariages et baptemes dudit lieu de vignevieille depuis inclue l'année mil sept cent soixante dix sept jusques et inclus le premier juin dernier pour tenir lieu de registre a laditte paroisse et cela en forme et manière qui suit Ecrivant sous nous Me paul Siau notaire Rojal Résident a Felines que nous avons pris pour notre greffier d office après avoir exigé le serement en tel cas requis le greffier en titre s'étant récuzé. Ont comparu pierre jouve murat chantre et maurisse noustens clerc et encien domestique de feu Me Lafontaine agés comme ils ont dit savoir led murat de quarante sept ans et led nonteur environ soixante ans ainsy qu'ils l ont déclaré témoins assignés a la requette des héritiers dud feu lafontaine et ce par exploit de ce jourd'huy fait par Bérard huissier résident à félines ".

La reconstitution de l'état civil à partir de cette enquête aboutit parfois à des résultats surprenants comme il est aisé de s'en rendre compte à travers les deux actes suivants signalant deux naissances survenues dans une même famille à quinze jours d'intervalle.

Premier acte " dudit jour et an par devant qui dessus ont comparu les susdits témoins qui nous ont déclaré que du mariage de Noé montlaur et de jeanne Racannot est né un garçon le vingt octobre mil sept cents soixante dix sept et baptisé le même jour son parain a été jean Raynaud et maraine marie Lacombe auquel il fut donné le nom d'Alexis… "

Deuxième acte " dudit jour et an par devant qui dessus ont comparu les susdits témoins qui nous ont déclaré que du mariage de Noé montlaur et de jeanne Racannot est né un garçon le quatre novembre mil sept cents soixante dix sept et baptisé le même jour son parain a été Ambroise Lacombe et maraine Elisabeth Vié auquel il fut donné le nom d'Ambroise… "

N.B. une enquête identique a été réalisée pour reconstituer les décès

Relevé dans le registre B.M.S de Vignevieille
Texte déposé par Pierre Bascou sur le site AÏE AÏE AÏE MES AÏEUX !!!

http://perso.orange.fr/j.marchal/anecdotes/petitehist.html
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VILLEROUGE TERMENES

Villerouge situé dans une verte vallée, dominé par les murs crénelés de son antique château fort et précédé d'une belle avenue ombreuse, présente une situation des plus pittoresques.

Son nom provient des terres ocreuses fort rouges qui l'environnent. Il appartenait, depuis le commencement du XIIème siècle, aux archevêques de Narbonne qui en firent le chef-lieu ecclésiastique (archiprêtré) des Corbières.

Le château fort, flanqué de quatre tours, est une vaste construction solidement bâtie, assez bien conservée. Il a servi de prison d'État du temps où le Roussillon appartenait a l'Espagne. On remarque, au nord, une belle porte avec mâchicoulis. Un blason indéchiffrable se trouve sur le portail ogival précédant cette porte. Les deux tours du couchant sont moins importantes que les deux autres. Peut-être sont-elles d'époques différentes.

C'est dans le château de Villerouge que furent déposées, en 1653 les armes provenant du château de Termes, démoli la même année par ordre du roi.

L'église romane, est intéressante. Retable avec élégant baldaquin et douze panneaux formant autant de tableaux peints sur bois de grande valeur. Chapiteaux sculptés en avant du chœur. Ancien bénitier en pierre, de forme curieuse, à côté de la porte du cimetière.

Croix en fer devant l'entrée de l'église, supportée par une pierre où sont gravés trois blasons. Croix en pierre, très ancienne, sur le mur du cimetière.

Blason en pierre dure, finement sculpté, sur la façade de la maison Azalbert petite place.

Mines de fer inépuisables, remontant au temps des Romains. Elles ne sont plus exploitées depuis quelques années.

Ancienne porte de l'enceinte fortifiée et nombreux vestiges des anciens remparts.

Le village fut intimement lié à l'histoire du catharisme finissant : en 1321, Guillaume Bélibaste, dernier parfait cathare connu du Languedoc y fut brûlé vif.

Etat Civil

Les registres paroissiaux commencent à partir de 1674. Un renseignement pour la période 1674 - 1792 me contacter.
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Qui faisait quoi en:

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Sources

Les bottins de l'Aude 1899, 1908 1927 1936 1948

Louis ASTRUC: TERMES en TERMENES 1939

Alphonse MAHUL: Cartulaire des anciennes communes du diocèse de CARCASSONNE Tome III

A. de POUS: Le Termenès

Michel ROQUEBERT: Citadelles du vertige

Josette VILLEFRANQUE: Les Corbières

CNRS: Paroisses et communes de France l'Aude

Pierre BASCOU:  bulletin de la SESA 1994 tome XCIV "La vie à ALBIERES, à la fin du XVIIème siècle à partir de trois inventaires après décès".

Marcel FLOUTIE et Marie Elise GARDEL "Le castrum d'ALBIERES étude préliminaire" Bulletin de la SESA tome XCVII 1997.

Editions BONNETON: L'Aude

Editions BORDESSOULES: L'aude de la préhistoire à nos jours.

Lucien MAURY: La résistance Audoise.

R. PLANTE: Géographie et histoire de l'Aude.

Suzanne NELLI: Le château et la seigneurie de BOUISSE, mémoires de la SESA tome II.

Jacques DELMAS: Histoire et géographie de l'Aude.

Marthe MOREAU: L'Aude en cartes postales.

Françis BARTHE: Etude généalogique des seigneurs de LANET

Les AD 11
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